Chien Pourri ne sent pas bon, il a des puces et vit dans les poubelles. Mais c’est aussi un doux rêveur qui entraînera les plus jeunes dans une série d’aventures joyeusement surréalistes.


Le film, audacieux, mais pas totalement maîtrisé, ausculte un pays meurtri, et rend audible la plainte de ses fantômes.

Quatre jolies histoires animées, en papier découpé et à destination d’un très jeune public, sensibilisent les enfants aux enjeux écologiques.

À partir du thème rebattu du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce film choisit de suivre le parcours de six seniors, tous marqués par un traumatisme. Un documentaire plaisant mais classique.

Ce film inédit de Wang Xiaoshuai ausculte à nouveau les rapports de filiation. Il le fait avec grâce, sobriété, et une grande maîtrise formelle.

Derrière l’intrigue policière, le réalisateur n’oublie pas de dresser un état des lieux sombre et cruel de la situation de l’ex-RDA dans la nouvelle Allemagne et son économie de marché.

Un mois en 1940, où le destin de la France et celui de de Gaulle basculent. G. Le Bomin est aux antipodes du biopic attendu et formaté. Un beau film, intelligent, historiquement rigoureux, à la réalisation subtile et sensible, et remarquablement interprété.

En suivant le parcours d’un militant du FN, ce documentaire remarquable explore à la fois la psyché d’un militant et celle d’un parti au passé trouble. L’originalité du dispositif évite tout manichéisme. Un film qui cherche plus à comprendre qu’à accuser.

Le dernier film de Bo Widerberg, réédité aujourd’hui, fait la chronique d’un amour entre un adolescent et sa professeure dans la Suède de 1943. S’y dessine en creux toute une société en perte de repères et de valeur. Le bel épilogue d’un grand cinéaste.