
Ces avis sont extraits des fiches parues dans le numéro 2160 des Fiches du Cinéma
Inna de Yard
de Peter Webber
Diverses légendes du reggae se confient en enregistrant un disque sur les hauteurs de Kingston, prélude à un tournée mondiale. Avec ce documentaire vivifiant, Peter Webber nous fait découvrir l’exceptionnelle force d’âme et de résilience de la musique jamaïcaine.
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Autres films à voir cette semaine
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Acusada
de Gonzalo Tobal
Film au suspense étouffant, Acusada brille par le jeu de ses acteurs, sa tension psychologique et son personnage principal ambigu. L’insistance de la bande originale nuit malheureusement à l’ensemble en redoublant, sans finesse, les émotions.
Anna
de Luc Besson
Entre Nikita et Red Sparrow, Anna ne fait que confirmer un peu plus la décroissance qualitative des films de Luc Besson. Avec ce long métrage, il atteint même un nouveau palier : celui du film purement et simplement oubliable.
Annabelle : la maison du mal
de Gary Dauberman
Troisième volet de la franchise consacrée à la poupée maléfique (et qui est aussi l’occasion de renouer avec le couple Warren, héros de la saga Conjuring), le film de Gary Dauberman compose une aimable, quoique mineure, revisitation des figures du genre.
Les Enfants de la mer
de Ayumu Watanabe
Ruka rencontre Umi dans l’aquarium où travaille son père. Puis son frère Sora. De phénomènes étranges en pluies de météorites, ils vont lui enseigner les origines de la vie. Un film fantastique, offrant le meilleur de ce qui a fait la réputation des studios Ghibli.
Face à la nuit
de Wi Ding Ho
Et si, pour comprendre l’existence d’un homme, il fallait en dérouler le fil ? Face à la nuit nous fait revivre trois nuits de la vie de Zhang Dong Ling, et qui auront conduit celui-ci à être ce qu’il est. Une enquête policière – et humaine – passionnante.
Joel
de Carlos Sorin
Diego et Cecilia, jeune couple argentin, ne peuvent avoir d’enfant. Lorsque leur demande d’adoption est acceptée, il accueillent Joel, 9 ans. Après qu’une certaine routine s’est installée, la situation se complique. Un film trop distant et lacunaire pour émouvoir.
L’Ospite
de Duccio Chiarini
Suite à la décision de sa copine de prendre du recul, Guido se fait héberger par ses parents et ses amis et, d’un canapé à l’autre, assiste à leurs troubles amoureux. Une énième comédie sur la crise de la quarantaine qui ne brille pas par son originalité.
Sur la peau
de Srinath Christopher Samarasinghe
Victime d’un viol et n’ayant pas foi en la justice, Anna entreprend, seule, de retrouver son agresseur grâce à sa mémoire olfactive. La singularité de cette traque tient à l’univers sensoriel de l’héroïne, que la réalisation transmet avec une efficacité inégale.
UglyDolls
de Kelly Asbury
Moxy rêve de devenir une poupée comme les autres, mais une escapade en dehors d’Uglyville lui apprend que ce sont au contraire nos imperfections qui nous rendent uniques. Un film d’animation musicale propre à amuser et à transmettre un message aux plus petits.
Vita & Virginia
de Chanya Button
L’histoire d’amour entre Vita Sackville-West et Virginia Woolf, qui donnera naissance à l’une des œuvres maîtresses de la seconde (Orlando), perd, dans le film de la Britannique Chanya Button, de sa complexité et de sa profondeur. Un portrait décoratif et assez superficiel.