A Bread Factory Part 2
de Patrick Wang
 Cette deuxième partie du dyptique de Patrick Wang consacré au centre culturel d’une petite ville des États-Unis est une merveille d’inventivité et d’intelligence, et un manifeste vibrant pour les arts collectifs, comme le théâtre, la « thérapie du pauvre ».
Asako I & II
de Ryûsuke Hamaguchi
 Poursuivant son étude des mœurs après Senses, Hamaguchi emporte une jeune femme et ses deux amants à la ressemblance troublante dans les vertiges de l’amour. Bien que riche de subtils reliefs, son œuvre offre une réflexion à l’ampleur quelque peu vaine.
Never-Ending Man
de Kaku Arakawa
 Kaku Arakawa nous offre, sur son ami Hayao Miyazaki, magicien du film d’animation japonais, le fruit de deux années de travail : un accès intime et éclairant sur l’artiste, et son œuvre, brossant le constat nostalgique d’un changement de monde.
Premières vacances
de Patrick Cassir
 Malgré un duo vedette assez efficace (Camille Chamoux-Jonathan Cohen) dans le comique de situation, le scénario déploie des gags un peu trop caricaturaux pour conserver un récit crédible.
Qui a tué Lady Winsley ?
de Hiner Saleem
 Ne trouvant jamais sa juste place entre le pastiche burlesque et la fable politique, Qui a tué Lady Winsley ? prend bien malgré lui les atours d’une catastrophe industrielle aussi embarrassante que prévisible, malgré l’investissement certain de toute la production.
Un beau voyou
de Lucas Bernard
 À la veille de son départ à la retraite, un commissaire de police poursuit un mystérieux voleur de tableaux. Premier long métrage de fiction de Lucas Bernard, Un beau voyou vaut essentiellement pour le couple de restaurateurs, père et fille, qu’il met en scène.
Undercover
de Yann Demange
 Parfaitement incarné par Matthew McConaughey et le prometteur Richie Meritt, ce deuxième long métrage de Yann Demange, au rythme assez inégal, convainc par sa capacité à placer le drame intime avant le contexte social dans lequel il s’inscrit.
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